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If three's a crowd and two was us, one slipped away Ft. Mathjis

Orphée Blackwood
Modo
Petite fille à Mamans


Orphée Blackwood

pseudo : Hellish
multicomptes : Faith, Lexi, Alexander & Sasha
messages : 1093
age : 23
adresse : Villa #333 avec son amoureux Mathjis
situation amoureuse : Après plusieurs mois, j'ai finalement retrouvé les bras de l'homme de ma vie, mon Maty. Même s'il ne se souviens pas encore de notre vie d'avant, nous prenons le chemin de nouveau souvenirs main dans la main malgré le courant contraire comme des loutres.
disponibilité : Oui !
en vrac :
People say I look happy
Just because I got skinny
But the old me is still me and maybe the real me
And I think she's pretty


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J'étais arrivée hier à Djeddah, seule. Je dois dire que je n'étais pas extrêmement rassurée d'être ici, je ne m'étais pas vraiment laissée aller au tourisme. J'étais resté bien sagement à l'hôtel à part pour me rendre au circuit pour les qualifications. Mathjis, comme toujours s'en était bien sorti, je ressentais toujours ce sentiment de fierté mais lorsqu'il fut le temps de retourner à l'hôtel, tout redevint extrêmement mélancolique. Il y a encore peu de temps finalement, on aurait sûrement partager un repas tout les deux pour célébrer sa super place avant d'aller se lover à l'hôtel pour qu'il puisse se reposer avant la grosse journée qui l'attendais demain. Je n'ai pas réussi vraiment à dormir et j'ai passé une bonne partie de ma nuit sur mon ordinateur, lançant quelques attaques offensives sur des arnaqueurs aux données bancaires pour faire tomber leur site de collecte de donnée. J'ai discuté également avec Od!n qui avait besoin de mon avis sur une adresse I.P. Je crois que le soleil commençais son ascension sur la ville de Djeddah quand j'ai commencé à m'endormir.

Aujourd'hui est le grand jour du grand prix d'Arabie Saoudite. J'ai assisté à la course, mon casque sur les oreilles comme d'habitude pour réduire l'impacte du bruit des moteurs et de la foule sur moi. Une fois la course achevée, je me débrouille pour me faufiler jusqu'à la zone où je pourrais avoir le plus de chance de croiser Mathjis. Je n'en peux plus de son silence, je compte bien l'obliger à me parler, je n'ai pas fait tout ces kilomètres pour rien. Malheureusement, je me retrouve bien vite coincé par un barage de sécurité que je n'avais pas vraiment prévu. Par chance, passe à ce moment là Raphaël Marchisio, le principal concurrent de Mat. Il m'a déjà vu aux bras de Mathjis et nous avons déjà eu l'occasion d'échanger quelques mots parfois. Je l'interpelle comme je peux alors que je me sens quelque peu presser par la foule de fans qui voudrait approcher des pilotes. - Excuse-moi Raphaël ! Est-ce que tu peux me dire où je peux voir Mathjis ? Il me répond positivement et parle à la sécurité pour me faire passer le barrage me sortant alors de la foule, pour mon plus grand soulagement. Il m'accompagne alors jusqu'à là où se trouve Mathjis qui discute avec un groupe de personnes ou de journalistes. Je reste à bonne distance, pour le laisser finir. Mon coeur bat la chamade. J'ai l'impression que cela fait une éternité que je n'ai pas été aussi proche de lui physiquement. Son regard croise le mien et je sens comme une décharge électrique dans tout mon corps. J'attend un geste, un mot, un signe, peu importe mais rien. Il termine sa discussion et tourne les talons. Non. Hors de question. Je marche rapidement derrière lui, les larmes aux yeux et le coeur en miette. J'attrape son bras pour le stopper. - Tu compte jouer à ce jeu encore longtemps ? C'est quoi le projet ? T'a décidé de faire l'autruche et de me ghoster plutôt que d'assumer ? Je suis venue jusqu'ici pour que tu continue de me traiter comme une inconnue Mathjis ? Mon ton est froid, je crois que depuis que l'on se connais, je ne lui ai jamais parler comme ça. Même quand on se prenais la tête, il y avais une part de tendresse dans ma voix. Mais là, j'ai trop mal, je lui en veux. Je lui en veux de jouer le jeu de ses parents après qu'on se soit battu pour avoir le droit de vivre notre histoire. Parce que je sais que cela ne vient pas de lui, ce n'est pas mon Mathjis ça. Mon Mathjis ne m'aurait jamais abandonné sans un mot. Mon Mathjis n'aurais jamais laisser sa famille me mettre à la rue. Quel genre de lavage de cerveau ils lui ont fait ? Qu'ont-il dit sur moi pour qu'il décide de me sortir de sa vie sans un mot alors qu'il y a encore quelque mois il voulais que je devienne sa femme ? J'ai trop attendu, j'ai besoin de réponse, maintenant.

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Mathjis Vandjik
Petit Chaton

Mathjis Vandjik

pseudo : horizona
multicomptes : Raphaël , Louis & Lucas, Jessica, Jayce
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age : 27
situation amoureuse : en couple avec Orphée, de manière sincère, même s'il essaie encore de toute sa force de se souvenir de leur passé commun
disponibilité : Disponible
trigger warning : Joués : maltraitance dans l'enfance (mentionné) / accident de voiture.

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If three's a crowd and two was us, one slipped away


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || 09 mars.
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Simply lovely, l'expression que j'aime sortir à chaque fois que tout se passe parfaitement. Aucun accro ce week-end, un peu d'embrouilles avec les aston qui ont fait de meilleurs temps en essais, mais ça n'a pas duré. J'ai repris mes droits, vite fait, bien fait, un nouveau petit record de tomber, une course rondement menée, jamais inquiété ou quasiment. Toutefois, il y a une fatigue non négligeable qui s'abat sur moi quand je sors de la monoplace au taureau, en particulier sur mon crâne. Ma tête n'apprécie pas vraiment le combo course + chaleur, mais je me garde bien de le faire remarquer. Aux yeux de tous, je suis guéri, aucune séquelles, et c'est très bien ainsi. Ma pire angoisse serait d'être privé de mon droit de courir.

Obligé de se plier aux demandes journalistiques avant le podium que je partage avec mon coéquipier et Raphaël. Je voudrais m'échapper plus rapidement mais ce n'est pas possible, les journalistes s'enchaînent, pour diverses chaînes de télévision, et je dois continuer de garder mon sourire, de cacher la migraine qui pointe le bout de son nez. Rester poli, respectueux.
Le calvaire semble enfin s'achever, et alors que je comptais regagner les quartiers du team, je croise le regard d'une femme. Un choc me parcourt, vif mais je ne saurai dire pourquoi. Le pendantif à mon cou me brûle soudainement. L'insistance de la brune me met profondément mal à l'aise, je tourne alors les talons. Je ne sais pas qui elle est, ce qu'elle me veut, mais je veux juste quitter cet endroit. J'accélère le pas, mais je sens qu'on m'atrappe le bras, je croise de nouveau le regard de la brune. Colère, peine, déception, je lis tout un florilège de sentiments négatifs, et je sens mon coeur s'accélérer.  Tu compte jouer à ce jeu encore longtemps ? C'est quoi le projet ? T'a décidé de faire l'autruche et de me ghoster plutôt que d'assumer ? Je suis venue jusqu'ici pour que tu continue de me traiter comme une inconnue Mathjis ? Je cligne des yeux, essayant de comprendre. Je nous vois assis sur un banc près d'un arbre. L'image disparaît aussitôt. Qu'est-ce qu'elle me veut ? De quoi parle-t-elle ? Est-ce une fan illuminée ? "Excuse-moi mais...On se connaît ?", j'ai le sang chaud, qui bouillonne et se faire agresser au milieu du paddock comme cela n'est pas vraiment pour me plaire, aussi mon ton n'est pas spécialement amical. "Je ne sais pas ce que tu me veux, mais je crois que tu te trompes de personne. Je ne suis pas du genre à ghoster.", non moi je dis les choses en face, je suis franc, jamais méchant, mais parfois faut dire les choses telles qu'elles le sont. "J'ai à faire.", je lâche m'aprêtant à reprendre la route.


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Alors que j'attrape son bras, il se fige un instant comme si il avais vu un fantôme. Il s'était figé de la même manière lorsque nos regards se sont croisés. J'ai l'impression qu'il me regarde comme si j'étais une folle ou une illuminée. Il cligne des yeux et j'ignore ce qui se passe dans son crâne, mais il semble totalement perdu. Ses mots me font l'effet d'un coup de poignard dans le coeur et je sens mes yeux instantanément me brûler. Ma mâchoire se décroche pratiquement sous le choc de sa réaction. Mais... il se fou de ma gueule ou le lavage de cerveau de ses parents était si puissant qu'il a oublié mon visage ? Je secoue la tête, continuant de retenir mes larmes comme je peux. - Mathjis, si c'est une blague, elle n'est vraiment pas drôle... La suite de l'échange me foudroie sur place. Si il avais perdu, c'est mon tour d'être désorientée. Je n'arrive plus à le regarder dans les yeux, je me sens nerveuse, mal à l'aise. Non ce n'est pas son genre de ghoster je le sais. Pourtant c'est ce qu'il fait en me laissant sans nouvelle depuis l'accident. Cet accident où j'ai cru le perdre pour de bon alors qu'il ne répondait plus dans la voiture, malgré mes appels désespéré pour qu'il se réveille. Je commence à ne plus pouvoir retenir mes tics et je viens jouer nerveusement avec la fermeture éclair de ma veste. Et je lui parle à présent sans même le regarder. - C'est ce que je croyais aussi... pourtant tu ne m'as plus adressé la parole depuis l'accident. J'y arrive plus... j'ai besoin de savoir ce qui se passe Mathjis, si tu as ne serais-ce qu'un peu de respect ou d'affection pour moi, s'il te plais... explique moi. Quand je lève le regard rapidement vers son visage pour le rebaisser pratiquement la seconde d'après, un faisceau de lumière attire mon regard. Je remarque alors que c'est mon petit pendentif argenté qui reflète les spots du paddock. Mon coeur se serre quand je remarque ce détail. Détail sur lequel je ne peux pas m'attarder car il détourne les talons, sur le point de me planter ici à nouveau. Je sens les larmes montée et je continue de le suivre, refusant que cette conversation se termine ainsi. - Si je ne suis pas importante pour toi, si je suis une inconnue... pourquoi tu continue de porter le collier que je t'ai donné à l'hôpital ? Je me plante alors devant lui pour l'empêcher de continuer d'avancer. Et je lève la tête pour le regarder dans les yeux, chose que je ne fais pratiquement jamais car je me sens très mal à l'aise de regarder quelqu'un dans les yeux. Mais son regard à lui, j'ai toujours aimé le soutenir, surtout quand il était emplie de tendresse et qu'il me regardait comme si j'étais la 8ème merveille du monde. Je craque et mes larmes échappent à mon contrôle, coulant de mes yeux pour venir dévaler mes joues. Ma respiration s'accélère, je suis au bord de la crise d'angoisse, épuisée par ce flot d'émotion et le monde qui grouillent autour de nous et le bruit qui me semble à présent insupportable.

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Mathjis Vandjik
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || 09 mars.
tw: aucun


J'ai l'impression de voir une apparition, un fantôme, quelque chose dont je devrais avoir des infos que je n'ai pas. Un sursaut, mon coeur reconnaît la jeune femme, je le sens au fond de moi pourtant...Je ne mens pas. Je ne sais pas qui elle est. Aucun nom ne me vient, aucune sensation, aucun souvenirs. Un flash peut-être, un rire, une boutade. Mais n'est-ce pas une construction de l'esprit, apeuré de ne pas reconnaître la silhouette de la personne qui m'accoste à la limite de l'agression ? Elle a l'air boulversé. A ce qu'on dit certains fans sont persuadées qu'on les aime pour de vrai, c'est sûrement un délire du genre...c'est grave et flippant. "C'est loin d'être une blague.", je me sens piqué dans mon amour propre. J'ai une liste non négligeable de défauts, mais ignorer les autres n'en fait pas partie. Ce que j'ai à dire, je le dis point. Alors, je ne sais pas où elle va chercher tout ça...Mes yeux sont attirés par sa manie de jouer avec la fermeture de sa veste, et je perçois sans mal le stress qui l'habite pour avoir ce comportement. "L'accident ? Je n'ai rien à expliqué...", ça remonte à plusieurs mois désormais. Heureusement, ma famille surtout ma mère a veillé à ce que le moins de détails possibles ne sortent sur l'affaire. A part sortie de route et hôpital, les médiais n'ont pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Je choisis de continuer ma route mais la brune n'abandonne pas, j'entends ses pas derrière moi, sentant l'agacement pointer le bout de son nez, jusqu'à ce qu'elle prononce ses mots qui me font piler net, encore plus fort que les freins de ma voiture. Je me fige, le souffle court, un lourd battement dans la tempe. La jeune femme se fout juste devant moi, et son regard me boulverse. Il me touche. Me rappelle une douceur oubliée. "Qu'est-ce...que...tu viens de dire ?", je souffle finalement en portant ma main au pendantif par réflexe y glissant brièvement mes yeux. Le sien ? Ma mère tenait à ce que je le jette, mais il me semblait important. Et, je comprends encore moins sa signification là tout de suite. "C'est le tien ?"


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Je me sens mal, je déteste le regard qu'il me porte. J'ai l'impression qu'il regarde une fan taré un peu trop pressente. Il me regarde de la même manière qu'il regardait ces filles qui nous interrompaient pendant nos sorties privées pour des photos et qui se comportait parfois comme des hystérique. Comme si, je m'inventais une histoire. Ce n'est pas une blague. C'est même loin d'être une blague. Je ne comprend plus rien... Quelque chose ne va pas et je suis incapable de comprendre ce qui ne fonctionne pas. J'ai l'impression d'être dans un mauvais téléfilm où le jumeau caché qui a eu une vie de merde viens voler la place du jumeau qui a tout réussi. Je secoue la tête. - Je n'ai pas besoin d'explication sur l'accident, j'étais là, dans la voiture. Ce qui m'échappe c'est ton silence depuis que tu t'es réveillé... pourquoi t'as pas demander à tes parents de me laisser te voir ? Je n'arrive pas à me résoudre à le laisser partir, à le laisser mettre fin à cette conversation qui me laisse encore avec trop de questions. J'ai besoin de savoir. Alors je le poursuit et je tente une dernière question desépérée. Question qui le fait se figer sur place. Les larmes ruissèlent sur mes joues, car je ne suis plus capable de les retenir. Ce que je viens de dire, je crois qu'il l'a très bien entendu mais à sa demande je répète à nouveau. - Pourquoi tu garde mon collier si je ne représente rien pour toi...? Quand il montre mon collier, cette petite médaille argenté, je hoche la tête. - C'est ma médaille de naissance, mon frère a exactement la même gravé à son prénom. Sur le devant, il y a mon prénom et au dos c'est ma date de naissance le 18 Décembre 2000, je te l'ai laissé alors que tu étais encore dans le coma, avant que ta mère demande au personnel médical de m'interdir l'accès à ta chambre... Je te l'ai laissé pour que jamais tu te sente seul même quand je n'étais pas avec toi. Attend... J'attrape ma sacoche que je porte en bandoulière et sors mon passeport pour lui montrer. - Regarde, je m'appelle Orphée et je suis née le 18 Décembre 2000... tu me crois maintenant ? Je n'arrive pas à croire ce qui est en train de se passer. Est-ce que je suis en train de prouver mon identité à mon fiancé ? A l'homme qui partage ma vie depuis plusieurs années maintenant ? Je suis perdue, détruite. Cette situation me dépasse et je commence à me demander si je n'aurais pas préféré qu'il me déteste ou soit en colère contre moi, parce qu'au moins cela aurait signifier que j'existais à ses yeux. A présent, j'ai juste l'impression d'être transparente, inexistante... C'est comme si notre histoire n'étais pas réelle, comme si j'avais tout inventé. Je suis submergée, le bruit devient insupportable, mes émotions sont ingérables. Je me rapproche du premier mur que je trouve et me laisse glisser au sol, ramenant mes genoux contre moi en sanglotant. - Je ne suis pas folle... je... suis pas folle... dis moi que tu me crois Mathjis s'il te plais... Je suis pas une menteuse... Je viens attraper ma tête entre mes mains en sanglotant comme si ce geste m'aidait à me couper du bruit ambiant.
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Mathjis Vandjik
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Mathjis Vandjik

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tw: mentions accident

Tous ces éléments...cette femme inconnue qui me semble familière, ce pendantif qu'elle affirme être le sien...Tout se mélange, ça fait un brouhaha dans ma tête, et j'aimerais être dans ma chambre d'hôtel au calme, seul, sans avoir à penser à tout ça. Je me souviens de mon psy qui m'a dit que l'accident avait peut-être eu des conséquences sur ma mémoire, et j'ai refuté en bloc. Mais...Je ne sais plus quoi penser. "T'étais là ?", je répète désabusé. Je n'ai aucun souvenir de l'accident. Je ne me suis réveillé qu'à l'hôpital, enfin de ce que je me souviens, parce qu'on m'a dit que les pompiers m'ont trouvé brièvement conscient. Néanmoins, je pensais être seul. "Ecoute je ne comprends rien...Je ne me souviens pas...mes parents ne m'ont pas dit que j'avais eu de la visite...", je réfléchis je sens une panique montée en moi. Il y a eu Kaleb ça je me souviens. Et mon psy...c'est tout. Ils me l'auraient dit sinon non ? Putain, c'est quoi cette histoire ? La jeune pleure, et je me sens totalement impuissant, con, et je reste là, les bras ballants, la mine déconfite. Je perds pieds. "Je...je sentais que ce pendantif était important. Ma mère...voulait que je le jette mais je l'ai gardé...J'ai juste eu...le sentiment que c'était vital que je le garde ?", ce n'est sûrement pas la réponse qu'elle espère, qu'elle attendait cela dit je n'ai rien d'autres à offrir. Ma mère lui a interdit l'accès à ma chambre ? Elle ne l'aime pas ? Pourquoi ? Enfin...les opinions de ma mère m'importent peu. Je retourne le médaillon pour vérifier ses dires, et c'est la bonne date qui est indiquée. Est-ce que je la crois ? Je la regarde avec des yeux perdus, tristes..."Je...Je veux bien te croire. Mais...je ne me souviens pas." , son nom. Orphée. Ca fait sens. Ca résonne en moi. Néanmoins, rien de plus. Une familiarité...Orphée s'éffondre, et par réflexe je viens m'agenouiller devant elle, plutôt désamparé. "Eh...eh...Tu n'es pas folle. Je n'ai pas dit ça ok ? Je te crois. Je te crois.", je souffle en posant ma main sur la sienne, avec prudence pendant quelques secondes. "Je suis désolé. Vraiment désolé. Je t'assure que je ne sais pas ce qui se passe. Je ne me souviens pas. Vraiment pas."


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Je lui fais un simple hochement de tête lorsqu'il me demande si j'étais là. - Oui je l'étais. On allais choisir mon gâteau d'anniversaire chez le pâtissier. Mais... j'ai rien eu à part quelques coupures et ecchymoses... Je... soupçonne que tu ai tout fait pour que je sois le moins touché possible quand on est sorti de la route. Ce qui s'est effectivement passé est devenu flou. Je me rappelle juste du choc, de mon front qui cogne quelque chose de froid et dur. J'ai fermé les yeux presque tout le long parce que j'avais peur. J'ai encore peur en y repensant et ma poitrine se soulève alors légèrement plus rapidement sous ma respiration qui s'accélère. L'accident n'a durer que quelques instant, pourtant dans mes souvenirs tout semble durer une éternité. Les minutes m'ont paru des heures alors que j'étais terrifiée à l'idée d'avoir perdu l'homme de ma vie.

Evidemment, ses parents n'ont rien dit. Je me rappelle encore des mots incisifs de sa mère me disant qu'elle ne me laisserais plus approché son fils et que je ne pourrais plus l'influencer comme le serpent tentateur que j'étais. J'ai trouvé ça très ironique venant de la reine des vipères. - Il l'est... j'y tiens énormément et je te l'ai laissé parce que, je voulais vraiment que tu l'ai avec toi comme... un petit bout de moi. Merci de l'avoir garder... Il semble perdu et si triste. Mon coeur se serre et j'aimerai sincèrement le prendre dans mes bras mais je ne préfère pas, ne pouvant anticiper sa réaction à ce contact. Je n'ai pas vraiment le temps d'y réfléchir de toute manière, je me sens rapidement submergé et je me retrouve donc recroqueviller au sol, tétanisée et haletante d'angoisse. Je sens qu'il s'agenouille devant moi mais je suis incapable de le regarder ou de poser mon regard sur son visage. Je commence à me balancer d'avant en arrière par réflexe en sanglotant. - Je te crois... je te crois... Sa main sur la mienne me fais frissonner et me fais me figer sur place. Je lève mon regard vers lui. - Le... le bruit... il faut que ça s'arrête, j'y arrive plus... s'il te plais... plus de bruit... Je lui en demande probablement trop. Il ne se souvient même pas de moi, alors de comment gérer mon autisme, j'en doute fort. Mais je n'ai personne vers qui me tourner, il n'y a que des visages inconnus autour de nous. Je n'ai que lui, en qui j'ai suffisamment confiance pour l'écouter ou le suivre quelque part. - Je veux sortir d'ici Mathjis, je t'en supplie...

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tw: mentions accident

Impossible pour moi de me rappeler de présence de la brune lors de l'accident. Ce qu'elle me confie me paraît totalement hors de propos, invraisemblable, et je dois avoir l'air perdu, ce que je suis assurément. Son anniversaire ? Ah oui en décembre...Pourquoi je ne me souviens pas ? Pourquoi ? Pourquoi mes parents ne m'ont rien dit ? Et ma soeur ? Trop de choses se bousculent dans ma tête, et je sens mon rythme cardiaque s'accélérer furieusement, à mesure que les informations atteignent mon cerveau qui est en train de surchauffer, tandis que la migraine continue son bout de chemin. Je l'aurai protégé pendant l'accident ? Peut-être. Je n'ai aucun souvenir de ce qui s'est passé. Une sortie de route, la voiture a glissé sur du verglas, c'est tout ce qu'on a bien voulu me dire. En hiver, ça paraît cohérent, et je n'avais de toute manière pas l'énergie de creuser. Puis...ce qui est passé est passé. Quant au pendantif...Oui, il est important. Je m'en rends compte. Sans lui, j'aurai probablement définitivement tourné les talons sans chercher à comprendre les raisons qui poussaient cette femme à me courir après. "Merci de me l'avoir donné...", je souffle presque imperceptiblemet. Orphée se met à paniquer, ça me stresse aussi d'un coup, pourtant...Pourtant, je sens au fond de moi que je sais comment je dois agir. Avec douceur, sans brusquerie, sans parler trop fort. Comment je me souviens ? Ou est-ce que je suis complètement à côté de la plaque ? En tout cas, elle a besoin de s'éloigner de la foule, et en toute honnêteté moi aussi..."Ok ok...viens. Appuies-toi sur moi. Voilà.", je ne sais pas trop comment gérer le contact physique alors je la laisse choisir. Je nous emmène hors de la zone des interviews, complètement à l'opposé même. Je lui ramène une bouteille d'eau, l'assois sur une chaise au calme. Discrètement, je paie ensuite un des managers de Red-Bull en qui j'ai confiance pour la ramener à son hôtel. Et...Je m'en fuis. J'ai un besoin énormé d'un cachet pour le crâne et de dormir...Si Orphée est vraiment qui elle prétend, elle saura me recontacter...


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La situation m'échappe. Je panique car il ne se souviens pas et il panique lui aussi pour la même raison, je le vois dans ses yeux. J'en veux à ses parents, surtout à sa mère, parce que je suis certaine qu'elle est le cerveau des opérations. Elle a tout fait pour ne lui laisser aucune chance de se souvenir. Elle a tout fait pour que je sois effacé de sa vie. Qu'est-ce qu'on va découvrir par la suite ? Qu'elle a saboter notre voiture ? Je me fais sûrement des films mais comment ne pas m'en faire quand la situation ressemble à un film ? - Ne me remercie pas pour ça... J'ai juste fais ce qui me semblait le mieux pour toi, pour pas que tu te sente seul... Parce que je le connais. Je sais à quel point il souffre de la solitude et c'était ma pire crainte quand j'étais contrainte de me plier à la volonté des médecins : qu'il se sentes seul. Je voulais être là, d'une manière ou du notre. Mais bon, ce n'est pas comme si ça avais une importance maintenant que je suis une parfaite inconnue à ses yeux. Ma présence ne lui ait plus d'aucune utilité, pourtant je ne veux pas récupérer ce collier, parce que c'est le dernier vestige de notre histoire.

La panique me gagne, je suis en pleine crise, une crise que je ne parviens ni à gérer, ni à gommer. Je sens que le temps est en suspens pendant un cours instant mais soudainement Mathjis commence à prendre ma crise en main, comme il l'aurait fait avant l'accident. Il sais exactement quoi faire et comment le faire. Il m'aide à me relever et par réflexe je me réfugie dans l'un de ses bras, venant m'appuyer contre son torse pour me sentir comme dans un cocon protecteur. Il me trouve un endroit calme où il peut m'asseoir et me donner de l'eau. Mes joues sont encore trempés et je me bascule encore un peu d'avant en arrière comme pour me bercer et retrouver mon calme. Je ne remarque pas immédiatement que Mathjis s'éloigne, je suis un peu dans la lune. Je ne remarque sa fuite que lorsque quelqu'un de l'écurie vient me dire qu'il va me ramener à mon hôtel. - Et Mat.. Mathjis ? Je vois bien que l'homme qui me fais face est embêté. - Il... il est parti ? Il hoche alors simplement sa tête, l'embarras se lisant sur son visage. J'ai l'impression de sentir le sol se dérober de nouveau sous moi. La douleur me gagne à nouveau, je me sens laissée-pour-compte, abandonnée. Déconnectée de la réalité, je me laisse embarqué, indiquant simplement mon hôtel à celui en charge de me ramener. Quand la voiture qui me porte passe devant l'hôtel que je sais être le sien, je me redresse pour chercher sa silhouette mais il est trop tard, il doit être déjà réfugié à l'intérieur.

FIN
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